mardi 28 novembre 2017

Délibérations du conseil municipal de 1925 à 1929

1925
Election municipale : Touchot Alphonse, maire, Castille François, adjoint, conseillers : Saumen Paul, Paul Emile, Ruzé Auguste, Pierre Emile, Watrin Félix, Felten Auguste, Pierre Auguste. Délibération pour l’achat de deux cloches supplémentaires à la demande des paroissiens  car les communes environnantes ont trois cloches. La commune redemande au préfet d’accorder les sommes allouées par la commission des dommages de guerre de Briey. Achat des deux cloches pour une somme de 17000 frs. L’abbé Rabus a quitté le presbytère pour prendre sa retraite. Il sera reloué en attente d’un nouveau curé.
1928
Le presbytère est loué à M. Montboisse Auguste pour 6 ans. Demande à l’état d’un budget pour l’électrification des fermes d’Anoux et de Fleury.
1929
Election municipale : Touchot Alphonse, maire, Saumen Paul adjoint, conseillers : Paul Emile, Ruzé Auguste, Musquar Joseph, Watrin Félix, Felten Charles, Thomas Charles, Pierre Auguste, Legaie Gaston.

Rue de la République  vers 1920
La rue Frappe-cul était le lieu de passage de Doncourt vers Batilly. Sur la gauche de la photo, le café Saumen Paul  et à côté, un autre café avec sa terrasse à l’étage. On remarque sur certains murs de maisons, des lignes électriques: l’électrification du village avait débuté en 1913 et terminé en 1929. Dans la rue, il y avait le bureau PTT et sa cabine téléphonique, le bouilleur de cru M. Paul François.


samedi 25 novembre 2017


Jeunes femmes posant dans les années 20 devant l’atelier du maréchal ferrant M. Legaie.

jeudi 23 novembre 2017

Délibérations du conseil municipal de 1920 à 1929

1920
Le conseil propose de porter en non valeur le loyer du presbytère communal 3 ans, soit 300frs pour les années 1914,1915,1916. Les locations des terrains communaux, 4 ans soit 94frs pour les années 1914, 1915,1916,1917.  la location de la chasse communale 3 ans , soit 289frs pour les années 1914,1915,1916. Attendu que les locataires n’ont pas pu profiter des terrains communaux, qu’ils n ont pas pu chasser et que le presbytère a été occupé par les Allemands, le conseil décide de porter en non valeur les locations.
1921
 Comme tous les ans, le Conseil doit trouver un local pour la distillation. Il choisit la chambre à four appartenant à M. Paul Nicolas, situé sur la route de Batilly et près de l’abreuvoir municipal. Le conseil donne son accord à la demande de l’abbé Christophe pour l’installation de l’électricité à l’église et au presbytère. (Installation de 3 lampes à l’église et 2 au presbytère). Vote d’un crédit de 600 francs pour replanter les peupliers abattus par les Allemands. Vote d’un crédit pour  l’achat d’une cloche réclamée par la population pour avertir des offices et en cas d’incendie. Il existait 3 cloches avant guerre qui ont été enlevées par les Allemands. Signature d’un contrat avec la société d’Energie Electrique de Jarny pour l’électrification du village.
1922
Demande d’une avance pour acheter la cloche à un fondeur de Montargis, M. Chambon, soit 6750 francs.
1923
Instauration d’un prime à la natalité de 100 francs sur demande pour les enfants légitimes et de nationalité française. Le préfet informe le conseil que les soldats allemands inhumés à Jouaville seront enlevés en 1924 et les soldats italiens après consultation de l’état civil italien. Subvention de 20 francs pour le Japon victime d’un tremblement de terre. Location du presbytère à l’abbé Rabus pour 3 ans pour un loyer de 100frs/an.
1924
La gérance du bureau téléphonique rue Frappe-cul est confié à M. Membré François pour un prix de 200 francs. Limitation de vitesse dans le village: poids lourds plus de 3500kg 10km/h et véhicules légers 15 km/h.

dimanche 19 novembre 2017

La rue de l’Eglise d’hier à aujourd’hui



La rue de l’Eglise a bien changé en 100 ans, elle était route départementale, la D13. La ferme Musquar, au premier plan, a été détruite dans les années 60 et la maison suivante également. Le presbytère était situé en dessous de l’église et dans la fin des années 30, la municipalité y installa la petite classe.

mercredi 15 novembre 2017

De nombreuses ventes d’exploitations, de maisons ou de commerces ont lieu dans les années 20, principalement par suite du vieillissement ou le décès du propriétaire. Voici des annonces de 1925-1926-1927.






mardi 14 novembre 2017

Les lavoirs
Les lavoirs existent depuis des siècles dans nos villages. Au Moyen-Age, une grande pierre plate, posée en bordure de rivière, de ruisseau, source ou mare, à ciel ouvert, faisait office de lavoir. Puis, on construit un abri. A la fin  XVIIIème siècle, on voit apparaître les premiers aménagements de fontaines, de sources ou de rivières. Les communes construisent des bassins aménagés avec toiture. Les épidémies de variole, choléra, typhoïde, incitent le Parlement à voter la loi du 3 février 1851 qui ouvre un crédit pour encourager les communes à aménager des lavoirs publics. Jouaville bénéficie de ce crédit et aménage le lavoir en 1857 dans sa forme actuelle.
Le lavoir est réservé aux femmes du village, les hommes étaient dans les champs, ou au milieu du XIXème siècle, allaient travailler pour les chemins de fer de l'Est, dans les mines, les usines ou comme artisans divers.
Les femmes ont une tâche éreintante, courbées ou agenouillées, les mains dans l'eau froide en toute saison pour rincer, tordre, essorer puis taper avec un battoir. Le lavoir est un des seuls lieux de rencontres et d'échanges entre femmes du village. Que ne s'est-il pas dit dans ce lavoir! Parfois des conflits surgissaient et pour éviter aux enfants d'entendre, elles inventaient des légendes ou récits : bêtes monstrueuses ou animaux fabuleux rodant autour du lavoir,  présence de dames blanches ou sorcières.
Voici une photo du lavoir de Jouaville où l'on voit des femmes lavant le linge.



mercredi 8 novembre 2017

Photo de famille: Zipp Pierre, sa femme Marie-Anne née Thomas et leur fille. Ils habitaient rue Frappe-cul. Il était manœuvre avant la première guerre mondiale, puis cultivateur dans  les années 20.


mardi 7 novembre 2017

Les métiers à Jouaville en 1921


Cultivateur




Cafetier



Berger communal



Institutrice
Bertrand Edouard
Musquar Alfred
Charrette Joseph
Barthélemy
Larribe
Zipp Pierre
ThomasCharles
Maréchal ferrant
Lingère
Garde champêtre
Thomas Louis
Watrin Adolphe
Legaie Emile
Lemoine Lucie
Huet Philippe
Musquar Gustave
Vincent Edouard
Charron
Marcaire
Maçon
Thomas Antoine
Vuillaume Jules
Picard Léon
Haelin Wendelin
Durante Louis
Touchot François
Commerçante
Couturière
Apiculteur
Paul Nicolas
Grégoire Joséphine
Thomas Madeleine
Vallot Denis
Pierre Auguste
Zipp Marie
Jacquin Georges
Bettinger Marie
Pierre Nicolas
Tailleur
Cantonnier
Felten Mathias
Saumen Paul
Ancel François
Pierre Emile
Cordonnier
Curé
Epicier
Lescanne Joseph
Castille François
Christophe Eugéne
Membré François
Hauser Julien
Garde barrière
Thiébaut Lucien
Busquant Marie

lundi 6 novembre 2017

Les années 20
La France retrouve les territoires perdus en 1871, Jouaville n’est plus village frontière, les douaniers et militaires déménagent. En 1911, Jouaville comptait 349 habitants pour 100 ménages, en 1921, il ne reste que 269 habitants pour 80 ménages. Les cultivateurs sont encore nombreux, ils sont 20 en 1921. Des  familles d’ouvriers dont de nombreux italiens et polonais s’installent au village, le père travaille dans les mines de Giraumont ou Droitaumont, dans les usines de la vallée de l’Orne ou pour la compagnie des chemins de fer. La concession des mines de Jouaville et Batilly, possession de l’allemand Thyssen depuis 1902, est vendue aux enchères. Le minerai de fer extrait dans ses mines de 1914-1918 a servi à fabriquer les armes et munitions  alimentant le front. Les concessions redeviennent françaises en 1920.  La vie reprend doucement son cours normal. Le maire de Jouaville est M. Touchot, l’abbé M. Christophe puis M. Rabus , l’institutrice Madame Larribe Germaine.



Une des premières voitures à Jouaville