Les archives de Jouaville remontent
seulement en 1723. A cette époque, le registre (actes de la Cure) était tenu par le curé de Jouaville-Batilly. Il
se nommait Beauguide. Il inscrivait les baptêmes, mariages et les sépultures (décès).
Pendant la période
révolutionnaire, de 1789 à 1792, les différents curés qui se succédèrent, ont
rempli le registre devenu actes de l’état civil. En 1793, l’an deux de la République
Française, l’état civil est tenu par le maire de Jouaville M. Jacques Fournier en
remplacement de l’ex-curé Albert.
Pendant cette période, les
registres ont été déposés dans la maison commune.
Et voici une histoire que les
anciens de Jouaville aiment raconter :
« En cette époque trouble de
la révolution, il n’existait pas de maison communale et les registres
paroissiaux et d’état civil furent déposés chez un charpentier qui remplissait
la fonction d’officier de l’état civil. La fille de ce charpentier se servit d’une
partie des actes pour préparer ses tartes aux prunes. Les archives, les plus
anciennes, datant de 1636, époque de la destruction du village par les
mercenaires suédois et ceux allant jusqu’à 1723 sont probablement parties en
fumée. »
Vérité ou légende, il est regrettable
d’avoir perdu ces documents qui aujourd’hui auraient servi à reconstituer l’histoire du village.