vendredi 27 février 2015

Encore un vol commis à Jouaville en décembre 1912. Voici l'article du 12 12 12(12 décembre 1912) :


Le nombre de vols qui se passent sur les exploitations agricoles en France ne cesse d'augmenter. Tracteurs,animaux la liste est longue. les filières de l'Est sont montrées du doigt. Un article de l'Est Républicain du 24 août 1894 renseigne,déjà,  sur un vol dans une ferme de Jouaville.Voici cet article :


mercredi 25 février 2015

Voici une carte postale du début 1900. Elle montre la rue de l'église animée.
Elle a bien changé de nos jours. La maison du fond à gauche, n'a plus qu'un seul étage. Les maisons à droite ont été pour certaines détruites ou modifiées.


samedi 21 février 2015

Vous devez passer souvent devant cette grange accolée à la mairie. Elle tombe peu à peu en ruine. Savez-vous qu'elle a été un lieu de loisir pour les jouavillois. Elle a abrité pendant de nombreuses années le cinéma du village. Si vous regardez l'intérieur par la grande porte, vous remarquez sur la droite les rangées de sièges au niveau supérieur. Si vous avez les dates de fonctionnement de ce cinéma, envoyer-moi les infos.


mardi 17 février 2015

J'ai connu le  comice de Jouaville organisé dans la fin des années 90. Concours de labours, présentation d'animaux de la ferme,des produits fermiers et du matériel d'agriculture. J'ai passé une agréable journée avec ma famille et félicitations aux organisateurs.
Voici une partie de l'article du comice de Briey du 23 juillet 1911 qui donnait les prix des meilleures ouvriers de ferme.



Alexandre Picard ne se doutait pas des événements qui allaient se dérouler quatre années plus tard. Avec la guerre de 1914 et l'occupation allemande de la région, il fut rapatrié avec de nombreux jouavillois à Annemasse (Haute-Savoie) en février 1915.

vendredi 13 février 2015

Les enfants scolarisés en collèges, lycées et grandes écoles reçoivent une allocation de rentrée scolaires à Jouaville variant de 75 à 140 euros. En 1935. elle n'existait pas mais la commission départementale d'aides à la scolarité du Conseil Général octroyait une subvention d'études pour l'enseignement primaire, secondaire, supérieur et professionnel. Voici les subventions qui ont été votées pour deux Jouavillois.

Année 1934-1935:





mardi 10 février 2015

Le 6 août 1914, des jeunes Jouavillois partirent pour la première fois au combat prés de la ferme du Tremblois à Hatrize. Ils ont du se rencontrer, parler, se réconforter. Deux ne sont jamais revenus, fauchés par une mitrailleuse caché dans les hauts blés. Ils sont tombés côte à côte. Ils se nommait Felten Justin(voir article du 5/02/2015) et Thomas Emile Albert né à Jouaville le 5 février 1885.
Ils reposent tous les deux dans la tombe collective de Labry avec 26 autres soldats du 16éme bataillons de chasseurs à pied.
Le soldat Thomas est inscrit sur le monument aux morts de Moutiers.



lundi 9 février 2015

Après la défaite de 1870, le département de la Moselle a été annexé et rattaché à l'Empire allemand. Rapidement, les allemands tracent une nouvelle frontière entre les deux pays. Elle est délimitée par des bornes plantées tous les 100 m (voir photos dans article du 3 novembre 2014). Des postes frontières sont aménagés sur toutes les routes traversant ce tracé. Jouaville avait un poste frontière entre Anoux la Grange et Verneville. Voici une carte postale montrant cette frontière.



jeudi 5 février 2015

Le caporal  Felten et le 2émes classes Boullier, Baué, Pierron et Pion sont depuis peu dans la caserne de Labry. Le 5 août 1914 au soir, l’ennemi est signalé dans la région d’Hatrize et du bois de Labry, et un éclaireur allemand est tué sur la route de Labry. Le 6 août vers 7h30, deux compagnies allemandes sont signalées prés d’Hatrize, dans le secteur de la 1ère compagnie du 16 Bataillon de Chasseurs à Pied. La section du lieutenant Drieux se porte à leur rencontre vers la ferme du Trembloy, bientôt suivie du capitaine Wauthier et de la section de renfort.
Les allemands qui occupaient la ferme, battent en retraite devant l’intrépidité des chasseurs. Elle est ensuite occupée par la compagnie du lieutenant Drieux.
A midi, le commandant donne l’ordre aux compagnies de se porter à la hauteur de la ferme de Trembloy. La section du lieutenant Drieux, qui en sort pour aligner son dispositif, est surprise par l’ennemi caché dans les blés dans une dépression du terrain à l’ouest de Hatrize et se trouve prise sous un feu de mitrailleuses .Le lieutenant Drieux est tué. Les Français sont pris en enfilade par plusieurs sections allemandes. Néanmoins, la retraite se fait sans affolement malgré les pertes et le feu violent de l’ennemi et les allemands ne  les poursuivent pas. Les blessés transportables sont ramenés à Labry pour y être soignés. Le bataillon pour son premier baptême du feu laissent sur le terrain 23 morts, 18 blessés et 46 prisonniers ou portés disparus.
Le caporal Felten Justin, matricule 02580, né le 13 juillet 1889 à St Marcel est le premier jouavillois mort pour la France, tué au combat, trois jours après la mobilisation. Il est enterré au carré militaire du cimetière de Labry.
Ne l'oublions pas.

mercredi 4 février 2015

Voici une publication de mariage tirée du journal Le Bulletin Meusien du 2 décembre 1935.



mardi 3 février 2015



Le 1er août 1914, en milieu d'après-midi, le tocsin alerte les populations qui découvrent cette affiche : le président de la République, par décret, ordonne la mobilisation générale, que mettent en œuvre les ministres de la Guerre et de la Marine.


Le lendemain,de nombreux Jouavillois partent rejoindre le lieu d'affectation inscrit sur leur livret militaire. Pour cinq d'entre-eux, le voyage ne sera pas long. Il rejoigne la caserne de Labry, au fameux 16 ème bataillon de chasseurs à pied. Ce bataillon s'est implanté dans ce casernement depuis 1913.
Ils ont du être heureux, d'être ensemble, prés de chez eux. Ils ont  entre 25 et 30 ans. La guerre, pensent-ils, sera brève. Ils se nomment Felten, Boullier, Baué, Pierron et Pion.
Le 3 août 1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France.

Prochain article, la première sortie du 16 ème BCP. 

lundi 2 février 2015

M. Léon Bourdon a été instituteur  à Jouaville. Il débuta en 1930 avec une classe de 40 élèves. Il a été aussi correspondant au Républicain Lorrain.
Voici 2 articles du Républicain Lorrain.





Classe de 1937,elle comptait 48 élèves de 6 à 14 ans. On refusa les enfants de 5 ans par manque de places