mercredi 23 décembre 2015

Rue Barbusse, Jules Ferry, de la République, Joliot Curie, Maréchal Leclerc ou du Château : voici quelques noms de rues actuelles de Jouaville.
La dénomination et le changement de nom de rue ont évolué à travers les siècles. Pendant une longue période,les habitants de la rue choisissaient le nom puis vers 1600, c'est le pouvoir politique qui décidait.
Au moyen-Âge, la dénomination se fait en rapport avec l'environnement ou des particularités. Après la révolution,  le nom des rues devient un hommage aux personnes célèbres ou à des faits d'armes. 
A notre époque, c'est le conseil municipal qui décide du nom ou du changement de nom.
J'ai retrouvé un recensement de 1886 avec des noms anciens, bizarres.
Voici le dénombrement de la commune de Jouaville en 1886.


Rue Frappe-cul, rue Kemenne ou rue Berg op zoom, rue Grande rue ou rue Petite rue sont des noms qui ont été rebaptisées. Si vous avez des informations sur ces noms et l'époque du changement de dénomination, contactez-moi 


dimanche 13 décembre 2015

Je commence ma récolte de documents pour la préparation de la future exposition Jouaville de 1918 à 1945. Je vous présente un document de 1942 détaillant les cultivateurs de Jouaville et leurs productions de céréales. A cette date, il y'avait 28 producteurs de céréales dans le village et 17 exploitations agricoles.



Si vous avez des photos ou documents sur cette période, contactez-moi pour les scanner sp.maxime@west-telecom.com




Voici une photo animée de la rue de l'église vers 1910 où l'on peut voir des jouavillois dont de nombreux enfants.




Voici, ci-dessous la rue de l'église en septembre 2010 (photo provenant de google maps, lors des travaux de réfection de la rue). 


On remarque la disparition d'une partie de la maison de droite et des deux petits bâtiments au début de la rue Barbusse

mercredi 11 novembre 2015

11 novembre : anniversaire de l'armistice de 1918 et hommage à tous les morts pour la France

Le 11 novembre célèbre à la fois l'Armistice du 11 novembre 1918, la Commémoration de la Victoire et de la Paix et l'Hommage à tous les morts pour la France. Pour commémorer l'anniversaire de l'armistice de 1918, la journée du 11 novembre fut instituée par la loi du 24 octobre 1922 "journée nationale pour la commémoration de la Victoire et de la paix".
Ci-dessous, la liste des Jouavillois morts pour la France. Nous avons ajouté Vicini Carlo qui est mort en déportation en 1944 pour ne pas oublier. 


Voici une carte postale de la rue Barbusse. la photo a été prise devant l'atelier du maréchal ferrant, Emile Legaie. Aujourd'hui,la partie droite de la maison est en ruine. Un agrandissement montre 11 enfants et quatre adultes. la carte a été éditée vers 1910.




Une seconde carte postale de la rue Barbusse montre l'atelier du maréchal ferrant(à droite, avec fenêtre avec barreaux) . Cette vue a été prise avant la guerre 14-18. Au milieu des enfants et villageois, on remarque la présence d'un douanier(au premier plan à droite). La maison au centre où trois personnes sont sur le pas de la porte, était un bureau administratif ou un magasin car sur  la façade, on aperçoit une enseigne. Si vous avez des informations sur cette photos, contactez-moi.


lundi 9 novembre 2015


Il existait une taxe à la disposition des communes rurales pour le financement des travaux de voiries et des chemins vicinaux (Loi du 21 mai 1836). Les personnes assujetties à cette taxe étaient tous les habitants propriétaires, cultivateurs ,fermiers, régisseurs qui utilisaient ces chemins pour les charrettes, attelages, bêtes de somme, de trait ou de selle. En 1895,il a été recensé :

Chevaux et mulets
101
Voitures 4 roues attelées à plusieurs chevaux
24
Voitures 4 roues attelées d’un cheval et voitures 2 roues
9

Personnes payant la taxe chemins vicinaux en 1895
Noms
Métiers
Bauet
fermier
Girard Justin
épicier
Barrotin Jules
tisserand
Barthélémy Victor
menuisier
Litalien Auguste
cabaretier
Charrette Joseph
cabaretier
Clément Louis
coquetier
Debrin Jules
instituteur
Castille Alphonse
cultivateur
Jacquin Huber
docteur
Legaie Emile
maréchal ferrant
Lemmery François
cultivateur
Lerouge Eugène
berger
Musquar Alfred
cultivateur
Musquar Gustave
cultivateur
Nicloux Augustes
fermier
Picard Léon
charron
Pierrond-Voisard
fermier
Tassaux Victor
Garde barrière
Picquart Jules
Employé à la gare
Saumen-Didion
tailleur
Vve Tetienne
propriètaire
Thomas-Pichon
fermier
Thomas paul
Empl. chemins de fer
Thomas-Girard Louis
fermier
Thomas Albert
cultivateur
Vincent Edouard
fermier
Watrin Amédée
fermier
Pion-Charrette Jean
cultivateur
Bertrand René
Vérificateur  douanes
Bauer Xavier
Commis des  douanes

samedi 17 octobre 2015

Les métiers du village de  1870 à 1918


Jouaville possédait de nombreux métiers car les déplacements vers la ville étaient compliqués. En 1899, le village comptait 366 habitants , le maire se nommait Dr Jacquin, l’adjoint M. Pierre et les conseillers M. Lescanne, Thomas, Castille, Pichon, Lemoine, Pluntz, Legendre, Musquart. Le curé était M. Godart et l’instituteur M. Lamoureux. Il y’avait en poste dans le village , deux gendarmes qui s’appelait Midon et Sadier.

La commune comptait de nombreux rentiers : Marx(Vve), Jacquin(Vve), Dr Jacquin, Bender, Cazin(instituteur en retraite), Gentil, Gény, Jager, Klopp (retraité des douanes), Lescanne, Masquart (Vve), Marx, Musquar G, Musquar A (cultivateur), Thomas(Vve), Touchot, Théobalt.

Les différents commerces et artisans de Jouaville en 1899

Aubergistes
Charette J.
Chenaux N.
Mme Fournier (veuve)
Apiculteur
Lambert
Boulanger
Pierre N.
Buraliste
Cheneaux
Cordonniers
Castille F.
Huet J-P ainé
Huet J-P jeune
Marchand de charbon
Charette
Charron
Picard
Couturières
Castille F.
Karche
Entrepreneurs
Lemoine
Leonard
Epicier
Cheneaux N.
Garde champêtre
Huet ainé
Médecin
Dr Jacquin
Menuisiers
Barthelemy V.
Jacquet
Platrier
Cheneaux
Tailleurs

Didion J-P
Saumen

jeudi 15 octobre 2015

JOUAVILLE AVANT LA GUERRE 14-18


    Avant la guerre, la population de Jouaville était de 358 habitants. Elle était à majorité agricole avec de nombreuses petites exploitations.
    Jouaville avait de nombreux commerces et bistrots: épiceries de M. Didion au coin de la  rue du château et épicerie Casali rue Barbusse, les bistrot Membré rue Barbusse, Jacquin-Charrette rue du château, Saumen rue de la République.
    Une forge était installée dans la maison en ruine rue Barbusse face au lavoir, un charron M. Picard avait son atelier en haut de la rue Barbusse et M. Membré était aussi un distillateur.
    Un bureau PTT était situé au 3 rue de la République. 


Carte de la commune de Jouaville de1891
 ( Monographie de Jouaville par Cazin instituteur

mercredi 14 octobre 2015

LA FRONTIERE
Le poste frontière était situé entre Anoux la Grange et Vernéville. La frontière matérialisée par des bornes en pierre passait dans le bois de Mézières.
Pour garder la frontière, des douaniers, préposés aux douanes, des gendarmes et des militaires ont  habité dans la commune de 1871 à 1914. Certains se marièrent et des naissances ont été enregistrées en mairie.
Jouaville était un lieu de passage pour les visiteurs ou les personnes  qui traversaient la frontière. Ils s’arrêtaient dans le village pour se restaurer ou faire une pause. 



lundi 5 octobre 2015

LA FRONTIERE 

Elle se trouvait entre Anoux La Grange et Verneville


Douaniers français, allemands et des visiteurs sur la frontière entre Anoux la Grange et Verneville.

jeudi 24 septembre 2015

LA FRONTIÈRE



Dés la fin de l’année 1871, l’administration allemande installe sur la nouvelle frontière des  bornes taillées dans la pierre brute. Plus de 4000 bornes espacées de 60m seront posées. Parallélépipèdes de 30x25 cm et environ 1,20 m de hauteur, elles dépassent de 80 cm du sol. Elles sont numérotées, ici 535, et sur chaque face  un F et un D


Ici borne numéro 535 et une borne métallique concession minière de Jouaville

 F côté France
D côté allemand



mercredi 23 septembre 2015

L'exposition "Jouaville de 1870 à 1918" est terminée, je peux recommencer ce blog. Je vais mettre en ligne une partie de cette exposition.


LA GUERRE 1870-1871

      La guerre franco-allemande ou guerre de 1870, oppose, du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871, la France et la Prusse (États allemands coalisés).
Elle se solde par la défaite française et la victoire éclatante des États allemands qui s’unissent en un Empire allemand, proclamé au château de Versailles, le 18 janvier 1871. Jouaville a vu passer les deux armées qui se sont affrontées pour la prise d'Amanvillers, Gravelotte et St Privat. La victoire allemande entraîne l’annexion par le Reich du territoire d'’Alsace-Moselle (dit Alsace-Lorraine) et l’affirmation de la puissance allemande en Europe au détriment de l’Autriche-Hongrie et de la France. Les Prussiens ont rapidement installé une frontière qui était située à la limite de notre commune avec Vernéville.

La bataille fait rage autour de Jouaville
        Début août 1870, des hussards français s’installent à Jouaville mais se replient rapidement sur Vernéville, Habonville. Les Prussiens occupent le village et lancent le 18 août, l’offensive vers Vernéville et Habonville. Les pertes dans les deux camps sont effroyables. Les maisons et les granges du village sont remplies de blessés prussiens et les morts sont enterrés dans une fosse commune. Un hôpital provisoire s’installe. Les allemands occupent le village, des officiers dont des généraux logent dans les plus belles maisons, la troupe bivouaque à proximité.

Le pillage peut commencer.


Pillage du presbytère

Le curé de Jouaville a fait comme ses paroissiens, une déclaration des pertes éprouvées pendant la guerre 1870-1871.
Il a déclaré le vol  de mobiliers, vêtements, linge de maison, les pièces d’or de la caisse de la Fabrique mais aussi :
  Vins
-70 bouteilles de Bordeaux années 1857-64-65
-60 de Bordeaux blancs 1958
-80 de vin d’Augny et 100 de vin de Lorry
-80 de vin d’Ars et 60 de vin de Pagny sur Moselle
-50 de vin de Thiaucourt et 50 de vin de Bourgogne
-Un hectolitre de vin en fût de lorry, un d’Ars sur Moselle et un de St Maurice
-50 litres de vins blancs

Il avait certainement de nombreux paroissiens pour partager le vin de messe.
-
  Liqueurs et eaux de vie
-20 bouteilles de Kirsch
-15 bouteilles de liqueur
Le curé se nommait Enel Jean-Baptiste. Il a exercé sa fonction dans le village de 1866 à 1873.  Il était né le 22 mai 1822 à Igney (Meuse) et décédé le 31 octobre 1895







dimanche 5 juillet 2015

Les archives de Jouaville remontent seulement en 1723. A cette époque, le registre (actes de la Cure)  était tenu par le curé de Jouaville-Batilly. Il se nommait Beauguide. Il inscrivait les baptêmes, mariages et les sépultures (décès).



Pendant la période révolutionnaire, de 1789 à 1792, les différents curés qui se succédèrent, ont rempli le registre devenu actes de l’état civil. En 1793, l’an deux de la République Française, l’état civil est tenu par le maire de Jouaville M. Jacques Fournier en remplacement de l’ex-curé Albert.
Pendant cette période, les registres ont été déposés dans la maison commune.
Et voici une histoire que les anciens de Jouaville aiment raconter :
« En cette époque trouble de la révolution, il n’existait pas de maison communale et les registres paroissiaux et d’état civil furent déposés chez un charpentier qui remplissait la fonction d’officier de l’état civil. La fille de ce charpentier se servit d’une partie des actes pour préparer ses tartes aux prunes. Les archives, les plus anciennes, datant de 1636, époque de la destruction du village par les mercenaires suédois et ceux allant jusqu’à 1723 sont probablement parties en fumée. »

Vérité ou légende, il est regrettable d’avoir perdu ces documents qui aujourd’hui auraient servi  à reconstituer l’histoire du village.

vendredi 26 juin 2015

Voici une photo de classe de la collection de M. Zandonella. Elle montre une classe de Jouaville dans las années 30-35. Elle était mixte et a été prise devant l'ancienne ferme, aujourd'hui détruite qui était située au coin de la rue de l'église et Jules Ferry.(La commune a aménagé un petit parc et l'arrêt bus)



lundi 15 juin 2015

Je vous présente des extraits des tables décennales de 1803-1813 (Les tables décennales sont les registres reprenant tous les actes d'état civil (naissances, mariages et décès) enregistrés dans une commune pendant 10 ans.) 
A cette époque Jouaville faisait partie de l'arrondissement de Briey mais du département de la Moselle.






Le récapitulatif de cette période est de 153 actes dont 62 naissances, 25 mariages et 66 décès.
Sur ces tables, les dates des actes sont notées pour la majorité des années sur la base du calendrier grégorien mais pour certains actes de 1812-1813, on a repris le calendrier républicain aboli le premier janvier 1806 par Napoléon 1er.

Les mois dans le calendrier révolutionnaire(Républicain)

Le printemps

  • Germinal (mois de la germination)
  • Floréal (mois des fleurs)
  • Prairial (mois des prairies

L'été

  • Messidor (mois des moissons)
  • Thermidor (mois de la chaleur)
  • Fructidor (mois des fruits)

L'automne

  • vendémiaire (mois des vendanges)
  • Brumaire (mois des brouillards)
  • Frimaire (mois des frimas)

L'hiver

  • Nivôse (mois de la neige)
  • Pluviôse (mois de la pluie)
  • Ventôse (mois du vent)